Fauchés en pleins rêves

Je me suis rendu compte il y a quelque temps d’un effet que la crise du coronavirus a eu sur moi et d’autres personnes avec qui j’ai pu discuter. La pandémie nous a fauchés en pleins rêves.

Nous avions des plans pour notre vie, un parcours tout tracé, une vie rêvée, imaginée, idéalisée. Nous avions des envies, planifiées pour certains depuis plusieurs mois.

Mais la crise du coronavirus est arrivée…

Des rêveurs sans véhicule…

Deux mois de confinement… Voire plus pour ceux qui ne déconfinent pas. Comme les gens qui souffrent de pathologies qui présentent un risque par rapport à ce nouveau virus. Ou les personnes qui sont dans l’entourage de personnes à risques. Ou les gens qui ne veulent pas déconfiner parce que le risque est toujours là, ou d’autres raisons.

Et certains plans ne peuvent pas se vivre depuis chez soi… Ou alors différemment, et demande un changement de stratégie… Mais c’est dur d’abandonner un plan si bien peaufiné au profit d’autres choses ! On a du mal à changer nous les humains ! La routine est si réconfortante… Surtout quand on s’est habitué au confinement…

Des rêveurs infortunés…

Puis cette crise a été un tsunami financier… Comment réaliser notre plan si nous, ou les autres personnes faisant partie du plan, n’avons pas d’argent ?

L’argent ne fait pas le bonheur, il paraît, mais il permet (mal)heureusement bien des choses… Et il a fallu qu’un tout petit grain de sable microscopique vienne encrasser la mécanique d’un système capitaliste, qui n’attendait peut-être que ça pour relancer une nouvelle crise…

Des rêveurs endeuillés…

La crise a tué. Avec ou sans le coronavirus pour certains. Quand certains rêveurs ont perdu leurs rêves… D’autres ont aussi perdu des ailes… Il y a certains coups dont on se relève avec du temps…

Adieu, vie d’avant !

Dire adieu à ces rêves, détruits par la crise du coronavirus… Ça fait mal. Déjà il faut réussir à arrêter de courir après des chimères qui ne sont plus réalisables dans le contexte actuel. Puis leur dire « au revoir ».

Faire le deuil de ces choses voulues…

Mais faire le deuil n’est pas « oublier ». Et je prends pour cela en exemple, mon superviseur en hypnose Virgile Lemarie. Proposant des sessions d’apprentissage de l’autohypnose en ligne, il a été bien avisé de proposer de travailler sur le deuil… À croire que c’était fait exprès… Pour le paraphraser, faire le deuil c’est mettre de côté, mettre un peu plus loin ces éléments perdus, à une distance qui les rend moins douloureux. Et leur dire merci d’avoir existé. Merci à cette partie de nous d’avoir rêvé.

Au revoir, vie d’avant !

Pour ma part, j’ai tout mis dans un petit wagon que j’ai mis loin derrière moi (dans mon passé), avec un petit ballon signalétique pour me rappeler que c’est là.

Il faut bien avouer que j’avais bien du mal à le lâcher mon petit wagon… Mais j’ai l’espoir que peut-être, ces rêves seront réalisables à un autre moment. Plus tard. Dans un autre contexte. À un autre moment dans le futur. Comme une expérience dont on pourra récupérer l’apprentissage plus tard, si besoin. Par contre, j’ai négocié avec moi-même pour ne pas récupérer ces éléments tels quel. Si j’en ai besoin plus tard, je peux les récupérer, mais en les transformant, en les rendant meilleur, en continuant de les réfléchir. Ici, c’est mon expérience personnelle en tant qu’hypnotisée et hypnotiseuse, à partir de la séance dirigée par Virgile. Parce que les techniques apprises en hypnose sont modulables, adaptables à nos situations. Ce qui est vraiment très pratique.

Et pour moi, ce n’est qu’un « au revoir ». Ou un « adieu » peut-être… Mais au moins, j’ai le choix. Peut-être que je réutiliserais ces éléments… Ou pas… Mais l’hypnose m’a aidé à ne plus être coincée « derrière » et à pouvoir choisir…


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