L’intelligence émotionnelle : comprendre le bordel dans sa tête

Je pense que c’est important de parler de l’intelligence émotionnelle pour comprendre le bordel dans sa tête… En tout cas, c’est un outil qui se révèle fort pratique à mon sens.

L’intelligence émotionnelle en bref

Deux bonhommes qui discutent ensemble, pour illustrer l'article sur l'art d'écouter les gens

Si je ne devais vous donner qu’une référence sur le sujet, ce serait forcément Daniel Goleman et son livre : L’intelligence émotionnelle.

Pour faire bref, retenons qu’il s’agit de pouvoir identifier l’émotion présente en nous, et savoir quoi en faire.

Mais pourquoi se casser la tête à faire ça ? Pour mieux se comprendre par exemple… Notre corps « parle » et peut « dire » un mal-être dans certaines situations… Pouvoir le comprendre permet de réagir. Puis des émotions peuvent nous ensevelir comme un raz-de-marée… Pouvoir comprendre qu’une vague arrive permet de s’accrocher et de pouvoir tenir.

Identifier les émotions : étape cruciale de l’intelligence émotionnelle

Je vous avais déjà parlé des sous-modalités juste ici. Comment utiliser ce principe pour comprendre et améliorer notre intelligence émotionnelle ?

Interrogez-vous lorsque vous êtes joyeux. Comment vous savez que vous êtes joyeux ? Vous riez ? Qu’est-ce qui se passe dans votre corps ? Est-ce que ça pétille ? Quelles zones de votre corps sont en tension ? Celles qui servent à sourire ? Est-ce que vous vous dites quelque chose dans votre tête ? Le ciel est-il plus bleu et beau ?

Et ensuite il faut se poser des questions sur toutes les autres émotions… Même celles que vous n’aimez pas !

Cela va être moins évident pour ceux d’entre vous qui sont plus « coupés » de leur corps et de leurs émotions… Allez-y doucement, c’est vraiment un apprentissage… Que nous n’apprenons pas ! Et oui, si je n’ai pas besoin d’acheter le dernier téléphone pour me sentir bien… Ça ne ferait pas tourner l’économie tout ça…

Ensuite on fait quoi ?

Qu’est-ce que vous voulez faire de l’information déjà ? Toutes les émotions que vous aimez, vous allez sans doute avoir envie de profiter à fond… Et c’est bien de savoir ce qui vous fait vibrer aussi… Pour le reproduire… Tant qu’à faire…

Pour toutes ces émotions que vous n’aimez pas… Vous allez sans doute vouloir que cela passe très vite, et c’est normal. Cela dit, prenez quand même le temps d’écouter le message… Pour savoir comment réagir.

Prenons l’exemple de la honte toxique que peuvent ressentir les personnes traumatisées. Je pense au stress post-traumatique de type II quand j’écris ça (je vous donne mes biais, au cas où…). C’est une grosse vague de honte qui peut surgir n’importe quand, pour n’importe quoi, et vous noyer.

Ce serait quand même vachement pratique de savoir quand elle va arriver, histoire de pouvoir s’accrocher le temps qu’elle passe… Et savoir comment réagir. Cela dépend des gens, mais il y en a qui vont avoir besoin de se rassurer pa exemple, de se dire que tout va bien. Ou encore de se dire que c’est « juste » de la honte toxique… Rien que le fait de savoir ça peut désamorcer la bombe.

D’autres émotions moins aimées peuvent survenir en face de personnes ou de situations toxiques aussi. Le savoir permet de s’extraire.

Alors expérimentez. Et vous pouvez me raconter vos expériences aussi 🙂

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