Encore une histoire d’hypnotisé bloqué en transe hypnotique ? En fait, c’est relatif, comme vous allez le voir.
Bloqué en transe hypnotique ? Pas si sûre…
Un peu de contexte.
Soirée entre hypnotiseurs, on joue, on se défoule. Puis on finit par arrêter de jouer. Sauf qu’il y a une camarade qui n’a pas arrêté de jouer et continue à « dormir ». Alors certains décident de la faire sortir de transe, parce que si ça se trouve elle n’a pas compris qu’on avait arrêté de jouer. Sauf que ça ne marche pas. Tout le monde tente le coup, plus ou moins gentiment d’ailleurs. Au bout de trente minutes d’essais, tout le monde commence à avoir les nerfs.
Au final, c’est la suggestion hypnotique « Inconscient, fais-la sortir de transe » qui a produit des résultats.
Pourquoi ce bloquage ?
L’importance du cadre
Notre cadre n’était pas stricte dans le sens où c’était compliqué de savoir quand il y avait un début de séance d’hypnose et une fin de séance. Forcément, cela n’aide pas à savoir quand c’est terminé. Si ça se trouve, elle s’éclatait à imaginer qu’elle plantait des fleurs partout, et elle n’a pas entendu qu’on avait arrêté de jouer.
Avoir un cadre permet d’ancrer une habitude aussi. L’ancrage… Notion qui revient tout le temps n’est-ce pas ? Et à force de faire les choses par habitude… Elles se font automatiquement.
Concrètement, cela signifie : se créer un rituel de début et de fin. Vous pouvez définir un type de respiration avant, et vous étirer à la fin par exemple. Et, autre point important, l’idée de définir les conditions de l’expérience. Par exemple, je me lance une playlist musicale et je me définis que dans trois chansons, j’arrête. (Et Youtube m’envoie une vidéo qui repasse la même chanson pendant une heure…)
Les dynamiques relationnelles
La relation entre deux personnes compte aussi dans une séance d’hypnose. Comme nous étions tous ensemble, il fallait compter avec tous nos liens. Déjà que deux personnes c’est compliqué, alors un groupe entier ! (Pourquoi on a fait ça ?!)
Je ne vais pas détailler les dynamiques dans lesquelles la personne était coincée, par souci de confidentialité et pour préserver son intimité aussi. Mais c’était normal qu’elle ne sorte pas de transe à ce moment-là, vu les dynamiques dans lesquelles elle était.
Comme nous étions dedans aussi… Nous nous en étions bien rendu compte. Même si on aurait dû l’anticiper.
Quelles dynamiques peuvent poser ce problème ? (Sans dire celle de la personne plus haut)
- Quelqu’un de trop passif, par exemple, va se laisser porter par l’hypnotiseur / hypnotiseuse qui devra « tout faire »
- Quelqu’un qui n’aime pas sa vie réelle va difficilement avoir envie de sortir d’une vie imaginée, plus « parfaite »
Autre chose que je vois aussi ces derniers temps chez certains hypnotiseurs et hypnotiseuses : le rôle de punching-ball à hypnose. C’est-à-dire : être très très très réceptif à l’hypnose pour être un bon cobaye, pour s’intégrer dans un groupe d’hypnotiseur. Bon vous allez me dire : « tant que la personne s’amuse… » Certes… Mais il ne faudrait pas qu’elle tombe sur des hypno enthousiastes…
La leçon donnée par ce volontaire bloqué en transe hypnotique
Le cadre ! Mettre un début, une fin claire. Quand je fais de l’auto-hypnose pour me « reposer », je prends une expiration plus longue que l’inspiration. Et je me dis que je continue de « somnoler » jusqu’à que je n’ai plus cette sensation de fatigue derrière les yeux.
Le cadre c’est aussi : un hypnotiseur et un hypnotisé. Ou quelqu’un qui hypnotise et plusieurs qui reçoivent. Cela implique que personne d’autre n’interviendra pour faire de l’hypnose.
Pour les dynamiques qui peuvent poser problème, il faut prendre le temps de créer une relation plus sécurisée.
En espérant que mes mésaventures puissent vous en apprendre plus sur le fonctionnement de l’hypnose. Dites-moi si ces histoires vous plaisent. J’en ai tellement à vous raconter !
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