Faut-il croire à l’hypnose ? Faut-il croire le magicien quand il sort un lapin de son chapeau « vide » ?
Et pourquoi l’hypnose ça serait pas un coup de baguette magique alors que je prétends le contraire depuis le départ ?
À tous mes lecteurs et lectrices, aujourd’hui, rêvons. (Pour me faire pardonner de l’article de la semaine dernière)
Croire à l’hypnose par désespoir
La première fois que je suis tombée sur un hypnotiseur, j’ai évidemment eu les réactions classiques :
• tssss c’est pas vrai ça marche pas
• tu crois vraiment que je vais me faire hypnotiser par un inconnu psychopathe là ?! ( et pourtant je croyais que c’était des conneries l’hypnose… ahem)
Mais j’étais suffisamment désespérée pour m’accrocher à la technique qu’il m’a proposée par message… Ma vie s’effondrait de partout, passer le permis de conduire (encore !) était une épreuve terrible qui allait me détruire dans trois jours… Alors j’ai fait sa technique, parce que c’était la seule option que j’avais, et je m’y suis accrochée, jusqu’à m’auto hypnotiser et réussir ce foutu permis. Je n’avais rien à perdre. Juste croire, pendant une durée déterminée.
J’avais un problème. On m’a donné un truc pour réussir. C’était magique. Mieux que tout, c’était mesurable. C’était une magie que je pouvais maitriser, partager.
Et ça, quand on est au fond du désespoir… C’est magique. Quoi de mieux que notre cerveau hein ? Quelle énergie formidable on retire de ce moment-là…
Mais à quoi on croit au final ?
L’hypnose peut résoudre tel problème.
On peut résoudre tel problème.
Tout est possible.
Ça marche.
On joue à se faire croire quelque chose pendant la séance d’hypnose… Comme les gamins qui jouent comme si leurs jeux étaient réels. L’imagination au final… On y croit. Jusqu’à oublier qu’on fait le magicien devant son propre cerveau…
On joue à se faire croire jusqu’à le croire et oublier qu’il s’agit d’un tour de magie…
Impressionnant, n’est-ce pas ?
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