Aujourd’hui je vais vous parler de ma relation à la douleur, parce que je suis bizarre et qu’il y a sûrement d’autres gens bizarres qui vont me lire, et d’hypnose.
Premièrement je souffre de douleurs chroniques. Donc mes paliers de résistance ou d’effondrement face à la douleur sont différents. (Par contre les chocs électriques ça me va)
Deuxièmement, je suis bizarre (neuro-atypique). Si l’anesthésie ne tient plus quand on me fait certains soins ? Ce n’est pas grave. Par contre si je dois mettre quelque chose dans mon oreille c’est la fin du monde.
En plus, je fais de l’hypnose. Donc je peux m’auto-anesthésier si besoin, ce dont je me vante abondamment ???? (J’ai découvert que je pouvais rater et je vais vous raconter ça aussi).
La perception de la douleur et l’hypnose
Vous le savez sans doute mais la perception de la douleur n’est pas la même en fonction des gens et de tout un tas d’autres critères.
Les personnes souffrant de douleurs chroniques ont des paliers différents. Les neuro-atypiques peuvent ne pas se rendre compte d’une douleur (ni de tout autre signal corporel d’ailleurs) ou se rendre « trop » compte d’une douleur (moi quand j’ai faim ????). Il y a des gens qui, quand vous leur demandez « Ça va ? » vous répondent « Oui ça va et toi ? » mais en vrai, on aurait quelques surprises en leur demandant des précisions !
Nous partons donc sur une perception de la douleur qui fluctue… Rajoutez de l’hypnose par-dessus, une technique qui fait fluctuer encore plus notre perception de la douleur), et cela peut donner des situations assez cocasses… (CF Les infirmières qui nous voient arriver « cassés » et qui font l’évaluation de la douleur puis sont surprises quand « ça va ». Ou quand on explique que l’anesthésie ne tient plus mais « ça va »).
C’est vraiment pratique de pouvoir influencer sa perception de la douleur avec l’hypnose, quand ça marche… Attention, disclaimer, précaution : une douleur est un signal indiquant qu’il se passe quelque chose dans votre corps et qu’il serait bien d’y porter une attention médicale. Vous avez mal ? Il va falloir faire une enquête avant de jouer avec l’hypnose. On ne sait jamais.
La gestion de la douleur avec l’hypnose : quand ça ne marche pas…
Bon je fais ma maligne, mais je le faisais un peu moins quand je me suis retrouvée avec une caisse à outils dans la bouche chez la dentiste. (Les clés de serrage, ça doit pas se trouver dans une bouche ????)
Le problème de la peur, c’est que réfléchir est plus compliqué… Même quand on a un ancrage, un conditionnement automatique qui bosse à notre place. (Et visiblement, avoir une tenaille dans la bouche…)
Comment on fait dans ce cas ? Je ne sais pas… J’ai la chance d’avoir une dentiste extraordinaire et hypnotique. Si je trouve une astuce pour réussir à s’en sortir sans hypnotiseur sous la main, je ferai une mise à jour sur l’article !
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