Pourquoi parler de l’impact de l’autisme, du TDAH, sur les familles ? (On va faire plus global et parler aussi des autres neuro-atypies – handicaps – folies)
Parce que nous avons toujours ce trope de la famille qui supporte courageusement la personne atypique… Il s’agit d’un combat quotidien, compliqué, et il faut absolument saluer le courage de ces personnes.
Vous vous rendez compte de ce qu’elles supportent ? (Ne fuyez pas, attendez la chute de l’histoire svp) Apparemment cela va même jusqu’à saluer ces personnes qui tuent leur enfant handicapé, parce que cela libère les pauvres handicapés de la vie horrible dans laquelle ils étaient coincés.
L’impact de l’autisme, du TDAH et cie sur les personnes concernées
Les personnes concernées vont sans doute parler de leur(s) trouble(s) d’une manière différente… Parfois l’autisme, par exemple, va être un super-pouvoir. Parfois (souvent) bordel que c’est compliqué.
Dans une société construite pour les gens normaux, ne pas rentrer dans ces cases complique tout. Vraiment tous les domaines de la vie.
Et où est l’interrupteur pour éteindre le mode compliqué de la vie pour basculer sur le mode facile ?
Pourquoi rajouter des difficultés à des personnes qui sont déjà en galère ?
Personnellement, avec tous les biais que j’ai, j’ai l’impression qu’on a une marge de manoeuvre pour progresser au niveau de nos bizarreries mais que cette marge est limitée… Peut-être que ces limitations fluctuent. Mais à partir d’un moment, ce n’est plus possible.
Faire semblant d’être normal : la torture moderne
Que faut-il faire quand on atteint les limites ? Apparemment il faut forcer et dépasser ses limites.
Cela équivaut à faire semblant d’être normal, chez les personnes atypiques. Donc, renier ses besoins. Et c’est de la torture.
On a tous besoin de manger. Qu’est-ce qu’il se passe si demain une entité ayant du pouvoir venait nous dire qu’il fallait arrêter de manger, parce qu’on est trop gros, c’est pas normal ? Et bien cela fait mal. Ne pas manger fait mal.
Renier ses besoins fait mal. Cela rajoute de la difficulté aux personnes déjà en difficulté.
Famille d’une personne en galère : que faire
À un moment donné la personne en galère ne pourra plus s’adapter. S’adapter est déjà épuisant… Mais forcer l’est encore plus. La pousser à être normal => l’amener à s’effondrer.
Parce que quand ça veut pas, ça veut pas. Même si on force très fort.
Que faire alors ?
Vous pouvez sûrement vous adapter. C’est beaucoup moins épuisant pour une personne normale qu’une personne handicapée qui doit s’adapter à tout en permanence. Ou trouver une solution ensemble, sans la faire reposer sur les épaules de la personne concernée.
Parce que quand ça veut pas, ça veut pas… Et ce n’est pas grave.
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