Les astuces de productivité c’est bien, mais s’il n’y a pas l’énergie ça sert à quoi ?
Vous avez sûrement dû voir passer cette espèce de roue d’énergie où vous deviez mettre vos pics d’énergie en fonction des heures. Mais, à mon avis, nous n’accordons pas suffisamment de place à cette donnée.
L’énergie : le carburant de la productivité
Comment achever vos tâches, armé de votre to-do liste, si vous n’avez pas dormi de la nuit ? La fatigue physique met évidemment un coup de frein à la productivité.
Mais l’énergie est aussi « dans la tête ». Et nous ne sommes pas tous égaux face à la quantité d’énergie mentale dont nous disposons. Cette énergie fluctue selon notre état physique (il n’y a pas que le corps qui est fatigué après une insomnie…), notre état émotionnel, les sollicitations de la vie quotidienne… Et touche différemment les personnes atypiques (autisme, TDAH) et d’autres types de handicaps.
Puis nous sommes aussi dans un contexte global qui est difficile (à quoi bon se casser la tête maintenant si dans quelques années la Terre flambe ?).
Et pourtant, ce type d’énergie… On en a besoin. Ce serait vraiment top de pouvoir reconnaître ses fluctuations pour s’adapter… Mais ce n’est pas évident pour tout le monde, et encore moins forcément permis… Parce que la sieste de 14h en entreprise n’est pas toujours bien vu…
Autre paramètre à prendre en compte : qu’est-ce qui permet de recharger cette énergie ? Qu’est-ce qui la vide ? (L’idéal serait de ne pas trop manquer d’essence, mais là encore c’est compliqué) Comment faire pour refaire le plein avant la prochaine course ?
Puis l’énergie émotionnelle aussi… Si j’ai été dans la galère toute la journée pour X raisons (comme le travail par exemple ahem ahem), je vais avoir moins d’énergie le soir… Quelles émotions drainent ? Et lesquelles soutiennent ? Et en quelle quantité ? (Coucou aux camarades autistes qui sont drainés par les émotions trop fortes…)
Redonner à l’énergie une place plus centrale ?
J’ai l’impression, et là encore je suis biaisée donc réagissez en commentaires si besoin, que le temps a une place centrale dans la productivité. On s’organise en fonction du temps disponible. Dans nos agendas, nous bloquons des créneaux de temps.
Je peux bloquer trois heures demain pour courir, si je n’ai plus de carburant, je ne vais pas aller très loin.
Et si on redonnait à l’énergie une place plus importante ? Là encore il va falloir réfléchir à comment, parce que même si je n’ai pas l’énergie pour faire ma « course », je n’aurais peut-être pas le choix… Mais qu’est-ce qui peut bouger ? Où est-ce que je peux économiser de l’énergie ? Comment recharger ?
Autre idée, que j’utilise personnellement : avoir un stock de choses à faire qui demande « peu » d’énergie mentale. Comme ça, si je déborde d’énergie je sais que je peux faire les tâches les plus gourmandes… Et les moins gourmandes quand la jauge est trop basse.
Et avec la chaleur estivale, il va falloir mettre de l’énergie de côté…
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