Ahhh le palais mental… Plus jeune, je m’étais prise de passion pour la biologie et la physiopathologie humaine. J’en ai construit un palais mental pour stocker ma mémoire et j’obtenais des notes qui défiaient l’entendement. Faisons un premier tour de cette technique incroyable.
Mon palais mental, plus jeune
J’ai eu plein d’intérêts, de passions, mais bizarrement, c’est la biologie et physiopathologie humaine qui m’ont créé un palais mental.
Peut-être parce que j’étais accro à la série Il était une fois la vie.
Peut-être parce que je suis tombée sur une professeur extraordinaire qui enseignait cette matière. Cette femme était une vraie fée !
Toujours est-il qu’une fois à l’école infirmière, j’avais un bien étrange super-pouvoir… L’école infirmière poursuivait les enseignements sur le corps humain. Il me suffisait de « tirer » sur un organe, et j’avais ses fonctions, ses pathologies, ses médicaments, ses examens. Par exemple, il me suffisait d’avoir le poumon en tête et j’obtenais toutes les informations nécessaires sur l’organe.
Un patient jeune, enfant, ne mange plus, ne fait que boire, perd du poids, ne dort plus ? Tout de suite j’ai le diabète en tête, les examens, les organes touchés, la fonction des organes. Pareil pour tout le corps en fait.
Je pensais que nous fonctionnons tous comme ça. En vrai non. Je battais tout le monde à plate couture, et personne ne comprenait. Même moi.
Le palais de la mémoire
Le palais de la mémoire est un palais dans lequel vous stockez les informations.
Le cerveau est une machine à créer des liens. Beaucoup de techniques de mémorisation reposent sur ce principe. Il est plus facile de retenir une information en la reliant à une autre. Surtout quand elle est déjà existante.
La série Il était une fois la vie a construit les fondations de mon palais bizarre. Puis a rajouté des meubles, de la déco, de la vie. Puis la professeur de bio est venue rajouter plein d’informations. Devenue en blouse blanche, mon cerveau n’avait plus qu’à accrocher les nouvelles informations aux ancres déjà construites.
Pour mon cas, ça a aussi accroché des traumatismes et mon palais de la mémoire s’est effondré. Mais aujourd’hui encore, j’en conserve des réflexes automatiques salvateurs. Comme repérer les crises d’asthme des gens autour de moi… Et me ruer sur leur ventoline ! Un souci ? Mon palais détruit se met en branle… Un virus bizarre se répand à travers le monde ? Je vais passer en isolement air / gouttelettes dans le doute…
Et vous votre palais de la mémoire ?
Quelle forme aurait votre palais ? Quelle information avez-vous besoin de stocker ?
Réfléchissez déjà à ça… Sentez-vous libre de prendre des formes, des liens complètement hallucinants. Après tout, j’ai bien voyagé dans le corps humain ! Tout est possible !